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Guide pratique pour travailler dans les pharmacies et parapharmacies

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Vous vous demandez comment rejoindre un univers où santé, conseil et commerce se mêlent au quotidien ?

Ce guide sert de feuille de route opérationnelle pour comprendre le secteur, choisir un métier et bâtir un plan d’action concret.

Il présente les réalités du marché : espaces dédiés au bien-être en forte croissance, chaînes comme Pharmabest (122 unités, 1,2 Md€ en 2023, +14%) et la place structurante de l’industrie dans l’offre en points de vente.

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Le préparateur et les équipes assurent la délivrance des ordonnances, le conseil client, la gestion des stocks et la préparation sous contrôle réglementaire (art. L.4241-1 et L.4241-10 CSP).

Le texte introduit ensuite les métiers accessibles, les compétences recherchées (relation client, rigueur, sens du service) et les passerelles de formation pour construire une carrière durable.

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Comprendre le secteur en France: officine vs parapharmacie

Officine et parapharmacie coexistent, mais leurs fonctions et leurs règles diffèrent nettement.

L’officine délivre des médicaments sous contrôle du pharmacien et assure le respect des ordonnances. Les équipes contrôlent les prescriptions et appliquent des obligations réglementaires au service de la santé publique.

La parapharmacie regroupe des produits de soins vendus sans ordonnance : cosmétiques, hygiène corporelle, diététique courante et huiles essentielles. Certains articles, comme des plantes inscrites à la pharmacopée, restent réservés aux points de vente officiels.

Le marché s’est structuré depuis les années 1980 avec des rayons en GMS, puis des enseignes dédiées dans les années 1990. L’industrie a industrialisé l’offre : formats variés, référencement large et nouveaux concepts retail portés par des groupements performants.

La présence d’un pharmacien diplômé reste obligatoire dans les lieux de parapharmacie, gage de sécurité et de qualité d’information. Le secteur parapharmacie doit aujourd’hui innover pour se différencier face à la concurrence physique et en ligne.

Choisir son métier: du comptoir de l’officine aux rayons de parapharmacie

Entre vente, conseil et gestion, chaque métier impose des compétences concrètes et des responsabilités claires.

Parmi les métiers phares on trouve le préparateur en officine, le conseiller en parapharmacie, le responsable de rayon, le formateur dermo-cosmétique et le chargé de développement commercial.

Le préparateur en officine accueille, conseille et vend des produits adaptés. Il contribue au bon usage des traitements et respecte les prescriptions.

Le conseiller en parapharmacie analyse les besoins des clients. Il oriente vers des compléments alimentaires ou des produits cosmétiques et accompagne le choix au comptoir.

Le responsable de rayon gère l’assortiment, met en avant les offres, supervise l’équipe et pilote l’animation commerciale.

Le pharmacien reste le référent sur l’usage et la composition. Il peut orienter vers des médicaments conseils dans les limites réglementaires.

Pour choisir, évaluez votre appétence produit, votre goût du conseil, vos qualités relationnelles et votre envie d’évolution vers le management.

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Se former et obtenir le diplôme adapté

Pour accéder au métier de préparateur, un parcours de formation structuré mène aujourd’hui au DEUST Préparateur en pharmacie, diplôme de niveau Bac+2 adapté au monde de l’officine.

L’accès est ouvert aux titulaires d’un Bac (toutes séries), d’un BEP CSS, d’un DAEU ou d’un CAP « employé en pharmacie » complété par une mention complémentaire. La VAE reste aussi une voie possible.

Des tests de positionnement en chimie/biochimie, biologie/anatomie et mathématiques appliquées à la gestion peuvent imposer une année de mise à niveau.

*Voi merge la un alt site.

Le programme combine enseignements scientifiques (biologie, botanique, chimie), modules techniques (galénique, gestion d’officine, législation) et séances pratiques en entreprise pour acquérir des connaissances opérationnelles au comptoir et en back-office.

Les modalités d’alternance se déclinent en contrat d’apprentissage (moins de 30 ans, 2 ans) et en contrat de professionnalisation (30 ans et plus, 2 ans). Les salariés peuvent suivre un plan de formation en CDI.

Après le DEUST, des DU ou un CQP Dermocosmétique Pharmaceutique, ainsi que des BTS (diététique, comptabilité) permettent d’élargir les compétences commerciales et techniques. Une passerelle universitaire offre une intégration sélective vers les études de pharmacien.

Il est conseillé de contacter les CFA spécialisés pour construire un parcours personnalisé et sécuriser un maître d’apprentissage.

Compétences essentielles pour la vente, le conseil et la gestion

Un bon conseil commence par une investigation claire des besoins du client. Le préparateur seconde le pharmacien et doit montrer des compétences d’écoute, de communication, de rigueur et d’empathie.

La carte des compétences attendues inclut la rigueur pharmaceutique, l’excellence relationnelle, le sens du service et la maîtrise du conseil adapté. Ces compétences permettent de convertir un besoin en recommandation utile, sans dépasser le cadre réglementaire.

Les compétences commerciales aident à transformer la demande en solution pertinente. La démarche de vente s’articule en découverte, argumentation, gestion des objections et conclusion, tout en respectant l’éthique professionnelle.

La connaissance produits et la mise à jour régulière des connaissances garantissent des recommandations crédibles et sécurisées. Il faut savoir investiguer les besoins clients, reformuler leurs besoins et repérer des besoins spécifiques pour orienter au mieux.

Le conseil responsable implique d’identifier indications, contre-indications et signaux d’alerte. Ces derniers doivent conduire à rediriger vers le pharmacien ou vers un médecin.

Pour la gestion d’un rayon, les bases sont l’assortiment, la commande, le merchandising, le suivi des performances et l’adaptation aux saisonnalités. L’apprentissage continu (nouvelles gammes, écoute active, outils digitaux) reste indispensable.