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Nouvelles opportunités ouvertes dans le secteur pharmaceutique Belgique

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Et si la Belgique redevenait le terrain stratégique où se décident les grandes avancées médicales en Europe ?

La Biopharma Valley belge combine un écosystème dense, une logistique efficace et des talents qualifiés. Le secteur pharmaceutique y pèse fortement : emplois élevés, investissements R&D massifs et part notable des exportations.

En 2023, le secteur crée 45 000 emplois et investit 5,7 milliards d’euros en recherche. À l’échelle européenne, ce pays représente une part bien supérieure à sa population en emplois, exportations et investissements.

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Ces chiffres montrent un potentiel de croissance pour l’industrie et des bénéfices concrets pour les patients, via l’accès à des médicaments innovants et des essais cliniques de haut niveau.

Pourtant, des signaux d’inflexion publiés en juin 2024-2025 indiquent que la fenêtre d’action se referme face à la concurrence des États-Unis et de l’Asie. Il faut agir vite pour capter ces opportunités.

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Panorama actuel du secteur pharmaceutique en Belgique

La Belgique occupe une place disproportionnée dans l’industrie pharmaceutique européenne, tant en emplois qu’en investissements.

Les chiffres montrent 7,8 % des emplois du secteur au sein de l’UE, 18,7 % des exportations et 19,3 % des dépenses en recherche développement, pour seulement 2,6 % de la population.

Le secteur compte environ 45 000 emplois en 2023 et crée une valeur ajoutée notable pour l’économie nationale et la société.

Un rapport récent de septembre 2024 souligne le rôle stratégique de cette industrie pour la compétitivité européenne et la santé d’une population vieillissante.

La plateforme de concertation entre entreprises et pouvoirs publics facilite l’accès à l’innovation et oriente la politique industrielle et de santé publique.

Cette position de plus grand impact impose des responsabilités : soutien aux chaînes locales, priorités en R&D et maintien d’un niveau élevé d’exportations.

Chiffres récents et signaux du marché

Des chiffres récents dessinent un portrait précis : fortes contributions à la balance commerciale, mais signaux d’alerte en 2024‑2025.

En 2023, le secteur compte 45 000 emplois et affiche 56 % d’excédent commercial. Les investissements en recherche atteignent 5,7 milliards d’euros, marquant une augmentation historique des budgets R&D.

La répartition de la chaîne de valeur reste marquée : en 2018 la fabrication représentait 58,4 % des emplois et 62,5 % de la valeur ajoutée. Le commerce de gros pesait 53,8 % du chiffre d’affaires et 64 % du nombre d’entreprises.

Les communiqués de pharma.be (29/01/2025, 02/04/2025, 13/06/2025) signalent un renversement possible face à la pression des États‑Unis et de l’Asie. Cette situation pourrait réduire les exportations et diminuer la compétitivité.

Comparer ces données aux moyennes européennes montre que la Belgique fait fois plus sur certains indicateurs, mais la trajectoire dépendra des coûts, de la localisation des investissements et de l’évolution de la demande internationale.

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La Belgique rassemble des atouts concrets pour les entreprises qui cherchent une implantation rapide dans le secteur pharmaceutique.

Des segments à fort potentiel incluent les essais cliniques, les biotechnologies thérapeutiques, la production stérile avancée et la distribution à haute valeur réglementaire. Ces niches offrent un accès rapide au marché européen grâce aux réseaux locaux et aux hubs logistiques.

Plusieurs leviers accélèrent la croissance : partenariats académiques-industriels, intégration aux clusters régionaux et coopération avec la plateforme publique-privée qui soutient l’innovation et l’emploi.

Pour savoir plus et diligenter une due diligence locale, il convient d’évaluer les infrastructures, la disponibilité des talents, les incitations fiscales et les exigences réglementaires. La taille du pays et la proximité des marchés frontaliers réduisent les frictions d’implantation.

Enfin, le positionnement exportateur du pays permet d’escalader rapidement les opérations vers l’UE et au-delà, en alignant les ressources sur les tendances démographiques comme le vieillissement et la chronicité.

R&D, innovation et transfert vers l’industrie

La chaîne recherche‑innovation en Belgique relie laboratoires académiques et sites industriels par des flux de financement concrets.

Le secteur consacre chaque année plus de 1,5 Md€ en R&D privée et l’industrie totale a investi 5,7 Md€ en 2023. Cette masse financière place le pays au 2e rang de l’UE pour la recherche pharmaceutique.

Des plateformes publiques‑privées et des mesures fiscales réduisent le coût d’embauche de chercheurs et encouragent la valorisation. Ces dispositifs accélèrent la maturation de la matière scientifique vers des actifs industriels.

Les essais cliniques jouent le rôle de passerelle : ils valident la preuve de concept et préparent la montée en gamme vers la production de vaccins, de biotech ou de thérapies avancées.

Pour structurer un transfert réussi, trois jalons sont recommandés : proof of concept, scale‑up pilote et validation industrielle. Ils alignent financement, compétences et capacités de production.

Dynamiques régionales: Flandre, Wallonie, Bruxelles

La cartographie régionale montre pourquoi entreprises, sites de production et centres de R&D suivent des trajectoires distinctes au sein du secteur.

En Flandre, le nombre d’entreprises et le volume d’emplois sont les plus élevés. La région attire des sièges et des sites industriels grâce à un niveau d’infrastructures logistiques favorable.

La Wallonie mise sur la R&D biotech et la fabrication. Près de la moitié des effectifs régionaux travaillent en production, ce qui alimente une forte valeur ajoutée industrielle.

Bruxelles se distingue par le commerce de gros par habitant et par une concentration de R&D. UCB à Anderlecht illustre l’effet siège social sur la valeur ajoutée du segment.

Au total, la fabrication représente 58,4 % des emplois et 62,5 % de la valeur ajoutée de la chaîne de valeur. Le commerce de gros compte 64 % du nombre d’entreprises et pèse 53,8 % du chiffre d’affaires.

Ces spécialisations régionales suggèrent des trajectoires typiques : R&D et scale‑up en Wallonie, distribution à Bruxelles, production et logistique en Flandre. Ce rapport guide le choix d’implantation et les partenariats interrégionaux pour le pays.

Structure du secteur et grandes entreprises

La structure du secteur révèle une forte concentration : quelques sièges et usines pèsent sur la valeur et l’emploi.

La R&D biotech est dominée par UCB Biopharma (70,7 % du chiffre d’affaires du segment), notamment à Anderlecht et Braine‑l’Alleud. Cette centralisation accélère la montée en gamme des projets scientifiques.

La production se concentre autour de Janssen, GSK Biologicals et Zoetis. Ensemble, ils représentent 81,3 % du CA du secteur de fabrication, 53,5 % de l’emploi et 84,2 % de la valeur ajoutée.

Le commerce de gros suit la même logique : le top 10 capte 73,1 % du CA, ce qui renforce les chaînes logistiques locales et l’exportation de médicaments et de vaccins.

Pour les nouveaux entrants et les PME innovantes, la stratégie passe par des partenariats : co‑manufacturing, licences ou coopérations avec ces grands groupes facilitent l’accès aux capacités industrielles et aux marchés.

Conseil pratique : cibler un hub (UCB, Janssen, GSK, Zoetis) pour nouer des collaborations, car la concentration structurelle conditionne la diffusion rapide de la valeur et de l’innovation.

Investissements, pouvoirs publics et compétitivité

Le rôle du gouvernement dans le financement et la régulation conditionne la capacité du secteur à monter en gamme. Les investissements privés en R&D dépassent 1,5 Md€ par an, soit près de 40 % du total privé national — le double de la moyenne européenne.

Les pouvoirs publics complètent cet effort par des mesures fiscales, des réductions de charges et des aides à l’embauche de chercheurs. Une plateforme de concertation sector‑gouvernement coordonne ces outils pour aligner innovation, santé publique et emploi.

Les rapports récents (Report to Society 2023‑2025) soulignent la valeur sociale et économique du secteur. Les appels publiés en juin et au début de l’année demandent un signal clair pour restaurer la compétitivité face aux pressions internationales.

Concrètement, les entreprises accèdent aux dispositifs via démarches fiscales dédiées et contacts avec la gouvernance de la plateforme. Pour savoir plus, contacter Invest in Flanders, Wallonia ou Brussels facilite les démarches d’investissement.

Au final, la combinaison public‑privé crée un effet de levier sur la chaîne de valeur, renforce l’emploi et augmente la résilience industrielle de la société et de l’économie nationale.

Exportations, chaîne logistique et positionnement international

Le rôle de la Belgique comme point de sortie européen pour exportations de médicaments vaccins reste central, malgré des vents contraires.

Le chiffre clé est parlant : le pays concentre 18,7 % des exportations de l’UE et se place 2e au sein du continent. Ce niveau dépasse sa taille démographique.

Des sites de production et des hubs logistiques gérés par J&J, Pfizer, GSK et Zoetis assurent le maillage. Les entreprises pharmaceutiques locales complètent ce réseau via plateformes de gros.

La chaîne du froid, la traçabilité et les certifications GMP soutiennent la fiabilité des flux. Ces exigences protègent l’approvisionnement et limitent les délais pour les clients internationaux.

Risque : la pression sur les coûts et la conformité peut inverser la tendance en 2024‑2025. Maintenir la compétitivité exige investissements, accélération des process et coopération réglementaire au sein de l’industrie pharmaceutique.

Emploi, compétences et politique STEM

L’industrie réclame aujourd’hui des personnes capables d’allier savoir‑faire technique et compétences transversales. Le secteur compte 45 000 emplois en 2023, un socle qui dépend d’une politique STEM ambitieuse.

Pour améliorer l’accès aux profils clés, les acteurs privilégient le recrutement international, les partenariats académiques et les programmes doctoraux. Les soutiens publics à l’embauche de chercheurs facilitent la mobilité et la montée en compétence.

La formation continue reste cruciale pour suivre la complexité croissante des procédés et des règles de conformité. Les modules sur la qualité, la data et la supply chain renforcent la productivité et la résilience opérationnelle.

Pour piloter les plans RH, des indicateurs simples sont utiles : taux d’emplois pour les postes techniques, temps moyen d’accès aux profils clés, et nombre de formations certifiantes par an. Ces mesures aident à ajuster la politique de formation et à améliorer l’employabilité entre recherche et industrie.

Risques, dépendance externe et gouvernance

La forte présence de groupes étrangers expose le pays à des choix stratégiques lourds de conséquences. En 2016, 75 % de l’emploi du secteur était contrôlé depuis l’étranger, et 87 % de la production relevait de groupes non locaux.

Cette concentration influence les décisions de sites, les priorités d’investissement et la continuité d’approvisionnement. La R&D biotech reste plus autonome (≈20 % de dépendance), ce qui crée une dissymétrie entre matière scientifique et capacités industrielles.

Le rôle du lobbying et de la soft law est réel : des montants déclarés importants et une participation directe aux cadres normatifs modifient les règles du jeu. Un rapport transparent sur ces interactions aide les pouvoirs publics et le gouvernement à arbitrer entre compétitivité et souveraineté.

Pour renforcer la résilience, des pistes existent : partenariats publics‑privés, clauses de sécurité d’approvisionnement, diversification géographique et renforcement des bases locales. Ces mesures protègent la valeur pour la société tout en conservant l’attractivité des entreprises pharmaceutiques.

💡La sécurité privée en Belgique recrute davantage de professionnels

Tendances post-crise et nouvelles orientations du marché

La reprise après la pandémie a accéléré des changements durables dans la chaîne d’approvisionnement de la santé. On observe une augmentation nette de la demande en soins et en produits vaccinaux, qui pousse à une relocalisation partielle des lignes de production.

La Belgique se situe au sein de ces mouvements grâce à son ancrage industriel et réglementaire. Dans plusieurs cas, le pays fait fois plus que des pays comparables en capacité de scale‑up et en logistique pour vaccins et médicaments.

Les modalités d’accès aux marchés évoluent : évaluations plus rapides, achats publics centralisés et critères de résilience. Ces changements ont un impact direct sur les entreprises et accélèrent l’adoption de modèles de collaboration.

L’innovation suit : industrialisation rapide, adoption de technologies de rupture et nouveaux partenariats CDMO‑industriels. À court terme, la croissance se concentrera sur vaccins, médicaments biologiques et services logistiques certifiés GMP.

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Pour savoir plus, suivre les publications sectorielles publiées en juin et les rapports trimestriels aide à capter les signaux faibles et à orienter les investissements réalistes à court terme.

Perspectives 2025 et pistes d’action pour saisir la croissance

Pour 2025, une stratégie claire relie recherche développement, industrialisation et accès aux marchés afin d’optimiser la valeur ajoutée du secteur.

La feuille de route propose des investissements phasés en euros, ciblant capex pour scale‑up, aides opérationnelles et appels coordonnés par le gouvernement. Elle associe priorités thérapeutiques aux essais cliniques pour accélérer l’accès des patients aux produits.

Sur le volet RH, des objectifs mesurables sécurisent emplois et attirent compétences : taux d’embauche qualifiée, temps moyen de recrutement et formation continue. Les entreprises et les agences régionales coopèrent pour déployer instruments publics et partenariats académiques.

Enfin, la mise en œuvre s’appuie sur indicateurs simples : capex engagé, time‑to‑market, productivité et qualité. Ce suivi permet au pays de préserver sa compétitivité, soutenir l’économie et accélérer l’innovation dans l’industrie et le secteur pharmaceutique.